Qui suis-je et pourquoi suis-je?

Philosophiquement, la question, ou plutôt les questions, pourraient se traduire par un très gros roman, voire même un dictionnaire. Mais là n'est pas mon but.

Ces questions, je me les pose à l'instant, par un grand moment de solitude...

La solitude, j'aime et j'y ai aspirer tout au long de ma vie. Quand j'étais enfant, je souhaitais aller vivre, tout en haut d'une colline, avec des animaux... Mais n'est-ce pas un peu, ce que je viens d'accomplir?

J'ai quitté ma région, pour une région où rien n'est à coté. Ici, on nous assure juste le nécessaire, et pour le superflu, il faut faire au moins 100 km , vais-je résister à l'appel du confort?

Vais-je résister à l'éloignement forcé de tous les miens?

Enfant, l'humanité me semblait si peu aimable, si peu engageante ; je ne souhaitais pas devenir comme eux... les grands.

Me voilà grande à mon tour, accomplie autant que j'ai pu le faire, et je me dis que j'aurai pu mieux faire, et surtout que je pourrais mieux terminer, cette vie chaotique et sans réponse au final...

Gabin, lui, à la fin, a dit : "Maintenant, je sais qu'on ne sait jamais"... mais je ne peux me résoudre à encaisser ça.

Comment après tout ce temps passé à lutter, à espérer, à croire, à entendre... puis-je en rester là?

Ma vie n'est pas encore terminée, mais comment, en si peu de temps devant, avec si peu de moyens physiques et autres, puis-je espérer répondre à mes questions?

Et puis après tout, pourquoi me poser ces questions? Les réponses risqueraient de m'effrayer...

Et voilà, j'y reviens, à ce 24 novembre 195...

les cellules ont enfin donné naissance, à ce qui allait devenir moi....

Nous avons eu la chance, de partir en Corse, tout les trois, il y a quelques années ; nous voici, pris en photo par le serveur "Jérome", dans un restaurant d'Ile Rousse... ville fondée en 1759 par Pascal Paoli ...

Aujourd'hui, je sais que l'étincelle de mon père, brille en moi ; quand à celle de ma mère, qui est toujours là, je vous ai déjà parlé des difficultés qu'elle rencontre, pour rester encore parmi nous...

Cette journée, à Nébias, pour cette année,  sera éclairée par la présence (je l'espère fort), de quelques-un de mes enfants et de Rayan?

Sinon, de toute façon, le but de ma journée sera de me faire plaisir... Au fond, on continue les anniversaires, mais au fil du temps, on ne sait même plus quel age on fête exactement... 7... 8... bref, un jour comme les autres... Mais la nostalgie me prend... me voici (ci-dessous) sur la terre si particulière d'Ile Rousse et c'est mon papa qui m'a prise en photo...

Je suis retournée en Corse en 2012, et j'y ai laissé un ami, que voici, et à qui, je dis SALUT!

Ma huitième merveille :

Quoi de plus beau qu'un bébé qui rit ?

Sur cette vidéo, je vous présente Rayan qui rit...

Ah, il commence à me manquer... mais mon petit doigt me dit qu'il va bientôt, venir voir sa mamie à Nébias ...

Je suis heureuse, dans mon nouveau village, mais parfois, les kilomètres  me pèsent un peu ; ça serait plus facile, s'il était tout près...

Voici quelques idées,  d'images à placer dans votre maison, dans les zones correspondantes, à vos besoins.

Perso, je les crée, puis, je les mets sur une clé usb, et je vais les faire développer...mais si vous avez une réserve d'encre sur votre imprimante, alors sans vous déplacer,  faites vos affiches...

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Il est né le divin enfant....

Ah ! Qu'il est beau, qu'il est charmant !
Ah ! que ses grâces sont parfaites !
Ah ! Qu'il est beau, qu'il est charmant !
Qu'il est doux ce divin enfant !

Nous l'attendions tous, mais il faut dire qu'il a pris sont temps pour sortir et venir respirer le monde....

Il m'a fait attendre une semaine, durant laquelle, je n'ai pas quitté ma fille Eolia, la maman. quel bonheur et quel soulagement quand il est enfin sorti. J'étais là et j'ai assisté à l'évènement en direct.

Quand j'ai coupé le cordon, j'étais la plus fière des mamies du monde...

Il s'appelle RAYAN, pesait à la naissance 3,880 kg, mesurait 52,5 cm et possède déjà une voix de ténor. Et comme si ses mensurations rassurantes ne suffisaient pas, c'est un bébé en or, qui tête bien, qui dort tranquille entre les tétées, et qui ne fait pas souffrir maman la nuit... le pied!

Ca y est, il est rentré à la maison!

...Et moi, le coeur gros, je suis repartie sur la pointe des pieds, pour laisser les parents tout à leur bonheur nouveau....